Les enjeux
- L’incroyable micmac institutionnel complique la recherche d’infrastructures sportives adaptées.
- Trop de responsables politiques ont des compétences en matière de sport, et trop peu sont réellement responsables.
- Nous manquons d’infrastructures sportives, et il y a surtout un manque criant de bassins de natation. À Bruxelles, il y a une piscine publique par 68 000 habitants, contre 29 000 habitants en Wallonie et 22 000 habitants en Flandre.
- Les compétitions sportives sont organisées sur une base linguistique et les jeunes néerlandophones se retrouvent souvent en compétition dans le Brabant flamand au lieu de pouvoir jouer au foot contre les jeunes de leur quartier. Il faut créer des compétitions au niveau bruxellois.
Les conséquences
- Les sportifs, les organisations et les clubs de sport se découragent de trouver une salle dans le dédale administratif.
- Les enfants qui ne peuvent se déplacer hors de Bruxelles sont de facto exclus des compétitions.
- Certains outils intéressants comme sport.brussels restent peu utilisés. Cet outil offre un accompagnement aux sportifs et aux clubs pour leur permettre de trouver des infrastructures adaptées, à condition qu’il soit correctement mis à jour et renforcé.
- Les sportifs choisissent leur activité sportive sur la base de la langue, des opportunités de compétitions ou du lieu, et rarement sur la base de leurs talents. Il y a trop peu d’échanges entre les clubs bruxellois et trop peu de collaboration entre les fédérations flamande et wallonne pour créer un paysage sportif dynamique à Bruxelles.
Les propositions de Vooruit.brussels
Le sport et l’activité physique ont un impact significatif sur la vie quotidienne des Bruxellois.es. Que vous fassiez du sport pour être bien dans votre corps ou votre tête ou dans un club entre amis pour acquérir de nouvelles compétences, le sport doit être accessible à tous !
- Il faut plus de lisibilité dans les compétences liées au sport.
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- La Région de Bruxelles-Capitale est responsable de la politique sportive locale. Ainsi, une véritable compétition sportive bruxelloise pourra enfin voir le jour.
- Les infrastructures sportives supra-locales devront être gérées par la Ville-Région. D'abord les infrastructures de baignade, puis les infrastructures sportives supra-locales (courts de tennis, terrains de football, etc.) et locales.
- Les infrastructures sportives doivent avoir des horaires, des disponibilités et des tarifs plus clairs.
- Sport.brussels doit s’agrandir et répondre aux lacunes de l'offre sportive bruxelloise. Nous voulons intégrer une centrale de réservation à la plateforme.
- Au niveau bruxellois, nous voulons investir dans des infrastructures sportives supra-locales supplémentaires et de haut niveau, avec le concours des autres autorités compétentes à Bruxelles-Capitale.
- Nous voulons investir dans des infrastructures sportives supplémentaires, et en priorité dans les infrastructures de baignade.
- Le club de football de l’Union doit disposer d'un nouveau stade, le stade Marien pourra accueillir un nouveau projet sportif-créatif.
- Les bâtiments publics tels que les écoles, les infrastructures communales ou communautaires devraient être ouverts au maximum et de manière multifonctionnelle, accessible et abordable.
- Les infrastructures sportives ne doivent pas toujours se trouver en intérieur. Nous devons investir dans des équipements sportifs dans l’espace public. Une attention particulière doit aller aux installations et aménagements adaptés aux différents genres et à tous les âges.