Ilyas Mouani

Ilyas veut se lancer en politique pour faire bouger les choses. Pour agir, et pas pour brasser de l’air. « Je crois dans le potentiel des jeunes de Bruxelles, mais certaines choses doivent changer. »

Le travail est essentiel, avoir des opportunités donne des ailes. Il est donc essentiel d’encourager ceux qui veulent travailler. 

« J’entends trop souvent des gens se demander pourquoi ils travaillent et ce que ça leur rapporte réellement. Il faut que les Bruxellois soient moins imposés. Il faut aussi plus d’opportunités pour les jeunes qui veulent travailler et aller progresser dans la vie. »

 

Des opportunités de développement pour les jeunes. 

Ilyas souhaite contribuer à l'amélioration des perspectives de développement pour les jeunes. C'est pourquoi il estime qu'il est essentiel d'investir davantage dans un enseignement néerlandais de qualité, car la langue est souvent un atout important sur le marché du travail. Il appelle également à la multiplication et à l'amélioration des projets pour la jeunesse, car c'est le meilleur moyen de sortir les jeunes de la rue.
Ilyas souligne également que l'impunité à Bruxelles doit être combattue de toute urgence et correctement. Selon lui, il est inacceptable que des criminels, après avoir commis des délits, traînent à nouveau dans les rues dès le lendemain.

Mon parcours 

Ilyas Mouani a 26 ans et a grandi dans la Cité Modèle à Laeken avec sa mère et sa sœur. Il est marié et père d'un petit garçon. Son engagement dans les organisations de jeunesse a commencé très tôt. Adolescent, il est actif au sein de l'asbl Foyer et de l'asbl JES à Molenbeek-Saint-Jean, où il se voit rapidement confier des responsabilités. Il est devenu chef animateur et instructeur des plaines de jeux de la VGC de Bruxelles, puis président du Conseil de la jeunesse de la VGC.
Par ailleurs, Ilyas reste engagé pour la jeunesse bruxelloise en tant que fondateur de Nakama asbl, un collectif dédié au soutien des jeunes bruxellois. Dans sa carrière professionnelle, il a gravi les échelons jusqu'à devenir manager chez Kinepolis. Aujourd'hui, il a été élu au Parlement bruxellois et continue à travailler sans relâche pour un meilleur avenir pour les jeunes.

Bruxelles, incarnation d'une métropole européenne 

Aujourd'hui, les politiciens ne sont pas en contact avec les jeunes à Bruxelles, et je veux me battre pour eux. Je rêve de voir Bruxelles comme un exemple de ce qu'une métropole européenne peut être. Pour cela, Bruxelles doit être propre, bouger et devenir abordable.

Qu'est-ce qui vous rend heureuse ?

Ce qui me rend heureux, c'est d'aider les jeunes qui luttent et qui cherchent leur voie. Je me reconnais beaucoup en eux, surtout dans mes jeunes années. J'éprouve de la satisfaction à les soutenir, à leur permettre de découvrir leurs talents et à les aider à les développer.