Bruxelles, un villes pour tous, pas pour quelques privilégiés.
Vooruit.brussels plaide pour l’égalité des chances pour tou·te·s. Nous assurons le pouvoir d’achat, la prospérité et le progrès en corrigeant les inégalités socio-économiques. Et nous combattons en même temps toutes les formes de discrimination. Vooruit.brussels est pour l’égalité des chances et contre les discriminations ! voor gelijke kansen, en tegen discriminatie!
Nous n’avons pas tous le même départ dans la vie, certains ont plus de moyens et/ou d’opportunités. Nous faisons en sorte que tout le monde puisse avoir accès à la ville et à ce qu’elle a à offrir. Une ville pour tou·te·s, et pas juste pour quelques privilégies. Indépendamment de l'âge, de l'origine, du sexe, du niveau d'éducation, de l'orientation sexuelle, etc.
Les inégalités socio-économiques reflètent les différences systématiques entre les groupes socio-économiques, généralement au détriment du groupe défavorisé. Ces différences se reflètent dans divers domaines sociaux : le logement, le travail, l'éducation, les soins de santé, l'espace public, etc.
Pour Vooruit.brussels, l'inclusion est un principe directeur, et nous l’appliquons de manière très concrète.
Nous plaidons notamment pour :
- Un parcours gratuit pour les primo-arrivants et un accueil humain. Nous voulons encourager les primo-arrivants à participer à la vie associatives, aux activités socioculturelles et aux initiatives axées sur le dialogue et le lien. Pour leur permettre d'élargir leur cercle social.
- Un espace public inclusif. Nous prenons en compte les besoins de tou·te·s les Bruxellois·es, quels que soient leur âge, leur origine, leur sexe, leur niveau d'éducation, leur orientation sexuelle, etc.
- Un marché du logement plus équitable, inclusif et équilibré. Nous visons un minimum de 15 % de logements sociaux au niveau régional (actuellement 8 %). Parallèlement, nous renforçons les tests de pratique pour lutter contre les discriminations sur le marché du logement.
- Une approche ciblée et personnalisée pour lutter contre le chômage des jeunes. Il est nécessaire d'adopter une approche personnalisée axée sur l'accompagnement plutôt que sur l'administration.
- L'inclusion efficace des demandeurs d'emploi plus âgés, en développant une offre adaptée aux plus de 50 ans. L'âge reste l'un des facteurs les plus discriminatoires sur le marché du travail.
- Reconnaissance facilitée ou équivalence des diplômes étrangers. 43% des demandeurs d'emploi inscrits à Actiris ont obtenu des diplômes à l'étranger. Or ces diplômes ne sont pas reconnus chez nous.
- Tests pratiques pour lutter contre la discrimination sur le marché du travail. En 2023, Unia a ouvert 670 dossiers sur des critères dits « raciaux ». Près d'un tiers d'entre eux concernaient le domaine de l'emploi.
- Une plus grande attention aux compétences linguistiques dans la formation des demandeurs d'emploi bruxellois. L'objectif est que chaque demandeur d'emploi puisse suivre un cours de néerlandais et/de français.
- Une politique d'emploi inclusive dans les pouvoirs publics. Cela inclut la possibilité de porter des symboles religieux ou philosophiques. La neutralité, c’est ce que l’on fait, pas ce que l'on porte.
- Une plus grande attention à l'orientation scolaire, afin de garantir que chaque enfant choisisse ses études en fonction de ses talents et non de son origine ou de ses moyens.
- Chacun·e a droit à des soins adéquats et abordables en cas de besoin. Nous nous battons pour des soins de qualité accessibles dans les hôpitaux et un maximum à facturer pour les centres de soins résidentiels, sans discrimination.
- Un commissaire aux droits des personnes âgées pour veiller au respect de leurs droits. La crise de la COVID-19 a montré que les personnes âgées ne sont pas toujours en mesure de faire valoir leurs droits. De plus, ils sont de plus en plus confrontés à toutes sortes de discriminations et d'« âgisme ».
- Des soins aux personnes âgées accessibles et inclusifs. À Bruxelles, un tiers des personnes âgées sont issues de l'immigration. Elles sont trop souvent confrontées à des obstacles dans l'accès aux soins. Elles courent également un risque accru de pauvreté.
- Mener des recherches plus approfondies et de meilleure qualité sur les obstacles au dépôt d'une plainte pour violence ou discrimination à l'encontre des personnes LGTBQIA+, et évaluer les mesures prises par la suite (évaluation des faits par la police, traitement de la plainte par le ministère public).
- Sensibiliser les Bruxellois·es à la violence à l'égard des femmes et des personnes LGTBQIA+ et à ce qu'il faut faire pour y remédier. Nous poursuivons notamment la campagne de sensibilisation Join the fam, une campagne contre le harcèlement sexuel, le sexisme et la violence sexuelle dans les espaces publics et la vie nocturne.
- Lutter efficacement contre la violence intrafamiliale/la violence entre partenaires. Cette violence se déroule généralement derrière des portes closes. Une étude réalisée en 2016-2017 par equal.brussels montre que plus de la moitié des femmes bruxelloises sont victimes de violences conjugales au moins une fois dans leur vie.
La super-diversité métropolitaine est un atout considérable, mais elle nous confronte en même temps à d'importants défis sociétaux. Nous pensons qu'il est important de donner des perspectives aux gens. La perspective de pouvoir un jour acheter ou louer un logement, ou d'avoir accès à un emploi décent. Nous prônons l'égalité des chances pour tous, en tant que moteur du progrès socio-économique.