Comment Vooruit.brussels veut faire de Bruxelles un ville pour les jeunes ?

Nous devons développer des politiques fortes dans plusieurs domaines pour faire de Bruxelles une ville où les jeunes se sentent bien et peuvent se construire un avenir. Découvrez nos projets ci-dessous.

Les toxicomanes, le trafic de drogue et les violences qui en découlent sont devenus très visibles à Bruxelles ces dernières années. Beaucoup évitent désormais de se promener dans les rues après la tombée de la nuit. Prendre les transports en commun pour rentrer chez soi après une soirée au café ou aux petites heures après une sortie présente un risque. Et vous connaissez peut-être quelqu'un qui s'est déjà fait agresser en rentrant chez lui.

Le problème de la drogue appelle une autre approche. Vooruit.brussels souhaite mettre sur pied une nouvelle unité de police spécialisée. Sa priorité ? La lutte contre le trafic de stupéfiants et la violence qui en découle. Sous la direction d'un coordinateur drogues bruxellois, nous élaborerons un plan régional de lutte contre la drogue.

Nous devons agir avec fermeté face à contre ceux qui font fortune avec le trafic de drogue et qui n’hésitent pas à recourir à la violence. Parce que ce sont eux les criminels. Le Parquet doit être renforcé pour que les PV de la police ne restent pas sans suite et que chaque fait soit sanctionné. En parlant de faits, nous ne parlons pas seulement d'agression physique, mais aussi de harcèlement sexuel, de racisme et d'autres comportements inappropriés. Ceux qui ont été éduqués dans le respect d’autrui n’en attendent pas moins des autres. À raison. Nous devons veiller à ce que, outre la police, le personnel de la STIB et les assistants de prévention et de sécurité soient également formés pour réagir efficacement aux comportements déplacés.

En fait, il est logique que vous ne vous sentiez pas en sécurité dans les transports publics et que vous évitiez certaines rues. Il est désagréable, voire dangereux, de croiser des toxicomanes sur son chemin. Les personnes souffrant d’addictions peuvent avoir mauvais tempérament et leur addiction l’emporte sur tout le reste. Mais comment régler la situation ? En nous concentrant sur les racines du problème : les toxicomanes sont des malades et il faut soigner leur addiction. Mais se désintoxiquer seul et sans motivation est chose impossible. C'est pourquoi nous voulons plus de salles de consommation et plus d'aide sur place. D'abord pour limiter les dégâts, mais aussi pour gagner la confiance de l'usager et éventuellement l'amener sur la voie du sevrage. Tout comme on aiderait un bon ami lorsqu'il s'engage dans une mauvaise voie. Il s'agit de personnes vulnérables qui sont victimes de bandes de trafiquants de drogue.

Les gangs de la drogue sont les criminels, le toxicomane est un patient.

Il y a des jours où, en sortant de chez soi, on trébuche sur tous les sacs poubelles qui jonchent le trottoir. Et la rue reste très crasseuse même après le passage du camion poubelles. Notre ville est sale et le problème doit de toute urgence être réglé.

Vooruit.brussels veut remplacer le système actuel où nous devons sortir des poubelles de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel par des conteneurs souterrains et des points de collecte des déchets. Fini le casse-tête du ramassage des immondices. À l'avenir, il suffira de déposer ses déchets dans un conteneur souterrain de votre quartier. À la manière des bulles à verre.

Les dépôts clandestins restent également impunis à Bruxelles. Il semblerait que n'importe qui peut déposer ses vieux appareils et meubles dans la rue sans craindre de sanction. Nous voulons sanctionner les dépôts clandestins et augmenter les amendes, mais nous devons aussi faciliter la prise de rendez-vous plusieurs fois par an pour l'enlèvement des encombrants.

Notre slogan est le suivant : « Nightlife is culture ». Vooruit.brussels veut protéger la vie nocturne à Bruxelles à tout moment, car la vie nocturne fait partie de l'identité bruxelloise et, surtout, de votre liberté. C'est pourquoi nous demandons que, dans le prochain gouvernement, il y ait un ministre spécifiquement responsable de la vie nocturne. Ce ministre sera assisté par le « Conseil bruxellois de la Nuit » qui réunit propriétaires de clubs, DJs mais aussi petits collectifs qui organisent des soirées au cœur de la ville. Tout le monde doit s'impliquer pour faire entendre sa voix.

Les clubs historiques doivent continuer à exister et les nouveaux clubs doivent avoir un avenir dans la capitale. La vie nocturne bruxelloise a donc été classée par Vooruit.brussels en tant que patrimoine culturel immatériel. Ainsi, une personne qui s'installe à côté d'une boîte de nuit ou d'un café ne peut plus déposer des dizaines de plaintes pour nuisances sonores et réduire la vie nocturne au silence, elle qui permet de faire des rencontres amicales aussi bien qu’amoureuses.

Nous ne nous faisons pas d'illusions et savons que grandir à Bruxelles n'est pas toujours une partie de plaisir. Beaucoup d'entre vous doivent faire face à la pauvreté, à des situations domestiques dangereuses, à la violence ou à des problèmes mentaux ; les enfants traversent tout simplement une période difficile. Il est donc très important de pouvoir « s'échapper » dans un parc, sur une place, dans un centre de jeunesse, un club de sport ou tout autre endroit où l'on se sent à l'aise.

Les places et les parcs de Bruxelles sont des endroits que l'on aime visiter, mais souvent, ils sont vieux et ne sont pas vraiment conçus pour la détente. Vooruit.brussels souhaite que vous puissiez vous faire entendre lors de leur réaménagement. Sur les places, nous voulons planter davantage d'arbres et installer des bancs et des infrastructures où les filles se sentiront à l'aise. Il est donc également important qu'il y ait suffisamment de fontaines d'eau potable et de toilettes publiques dans nos rues et sur nos places. Et celles-ci doivent rester propres.

L'objectif final est que, dans un rayon de 500 mètres autour de chaque maison, il y ait une place ou un parc où l'on puisse s'asseoir dehors, sur des bancs confortables ou sur une pelouse, sous des arbres offrant un peu de fraîcheur.

La détente, c'est être ensemble, mais c'est aussi être occupé et pouvoir se changer les idées. C'est pourquoi nous voulons continuer à encourager votre créativité et votre sens de l'organisation. Les salles trop souvent vides des bâtiments communaux bruxellois doivent être louées à bas prix par les jeunes. Nous devons créer une base de données des espaces que vous pouvez utiliser et où vous pouvez organiser votre propre activité ou développer votre propre idée ou projet.

Nous savons que vous accordez une grande importance au conflit entre la Palestine et Israël, et aux nombreuses victimes innocentes qui ont déjà perdu la vie dans ce désastre qui se déroule à Gaza. Vooruit.brussels ne le cache pas : nous condamnons la violence d'Israël et appelons à la reconnaissance de la Palestine en tant qu'État.

Avec Caroline Gennez au sein du gouvernement fédéral, Vooruit.brussels a joué un rôle de premier plan pour exiger un cessez-le-feu, condamner la violence excessive à Gaza et obtenir davantage d'aide humanitaire pour les millions de personnes qui fuient la bande de Gaza. La Belgique a gardé son sang-froid et a continué à soutenir l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens après les accusations d'Israël. D'autres pays nous ont suivis dans cette voie. Et nous continuons à nous battre pour renforcer les sanctions contre le gouvernement israélien d'extrême droite et pour la reconnaissance de l'État palestinien.

Certains d'entre vous ont probablement grandi dans un appartement trop petit pour le nombre d’occupants, avec des pièces sans fenêtres, des problèmes de moisissures ou de fuites d'eau qui ne sont pas résolus, où parfois le chauffage ne fonctionne pas. Un bon logement est la base de tout, car un logement de mauvaise qualité est source de stress.

Vooruit.brussels veut absolument éviter qu’habiter à Bruxelles devienne impayable. Les loyers ne doivent pas dépasser un certain niveau afin que même les moins riches puissent habiter à Bruxelles. En effet, ce sont les infirmières, les enseignants, les caissiers, le personnel d’entretien ou les pompiers, ceux qui font vraiment fonctionner la ville, qui ne peuvent plus trouver de logement abordable avec leur salaire. Les parents doivent pouvoir donner toutes leurs chances à leurs enfants. Et ça commence par le fait de rentrer chez soi dans un bon logement.

Pour les nouveaux projets de construction, nous veillerons à ce qu'il y ait suffisamment de logements sociaux pour les moins nantis, et nous voulons également créer des appartements spéciaux pouvant accueillir des familles nombreuses ou des personnes handicapées. Nous devons protéger le droit au logement à tout moment.

Il y a peu de chances que vous n'ayez pas encore été en contact avec la police ou que vous n'ayez jamais eu de discussion avec elle. Les contacts avec la police ne sont pas faciles. Les agents donnent parfois l’impression de manquer de respect. Cela peut parfois conduire à des disputes et à des affrontements.

Il est temps que la police cesse de vous considérer comme des ennemis, vous faites partie de la ville. En même temps, les agents demandent probablement la même chose : un peu de respect. C'est possible, mais il faut alors travailler ensemble à une meilleure relation. Vooruit.brussels suggère de développer une police de la jeunesse, comme à Gand. Ces policiers seront présents lors des événements que vous fréquentez et serviront de point de contact direct. Vous pourrez leur parler en toute confiance ou les contacter via leurs propres canaux de réseaux sociaux. Ce rôle sera spécifiquement réservé aux agents venant de Bruxelles.

Car c'est peut-être le plus important pour Vooruit.brussels : la police bruxelloise doit être à l'image de la ville. Pourquoi ne pas devenir un jour policier ? Le métier de policier est un métier noble, mais nous connaissons tous son problème d'image. Nous voulons que vous soyez les enseignants et les policiers de demain. Vous pourrez ainsi contribuer à façonner la ville et comprendre la prochaine génération de jeunes. Un habitant de la Flandre occidentale ne comprendra pas ce que vous, les Bruxellois, vivez ou pourquoi vous préférez passer du temps sur une place plutôt que chez vous. Nous voulons des agents qui connaissent vraiment Bruxelles, et pour cela nous avons besoin de vous.

Aller à l'école ne doit pas être une punition. L'école doit être un havre de paix où le harcèlement, le vandalisme, la détention d'armes ou la consommation de drogues n'ont pas leur place. Le harcèlement s’est diffusé partout dans notre société. Malheureusement, il commence souvent à l'école, où vous l’avez tous constaté un jour ou l'autre, où vous en avez fait l'expérience ou où vous en avez peut-être vous-même participé. Nous ne pouvons pas permettre que cela se produise. Nous prendrons des mesures énergiques contre le harcèlement.

À l'avenir, les écoles devront bénéficier d'un soutien extérieur afin de garantir que les petits groupes susceptibles de causer des problèmes puissent bénéficier d'un moment de réflexion. Nous proposons de mettre ces jeunes provisoirement à l’écart, pour ensuite leur proposer une réintégration et un programme d'études sur mesure. Plusieurs options existent en matière de réintégration. Soit le jeune retourne à l'école à plein temps, soit il recherche des options telles que l'apprentissage en alternance ou l'enseignement à temps partiel.

Vooruit.brussels veut s'assurer que vous puissiez compter sur des enseignants passionnés. Des enseignants qui ne vous laisseront pas tomber au milieu de l'année scolaire. C'est pourquoi la formation des enseignants doit être améliorée, afin qu'il y ait des enseignants motivés en classe. Nous voulons également voir plus d'enseignants bruxellois dans les classes, afin qu'ils soient, comme vous, en contact avec la ville. Les enseignants qui enseignent à Bruxelles et qui y vivent depuis plusieurs années doivent bénéficier d'un avantage financier.

Si nous voulons faire de Bruxelles la meilleure ville étudiante, nous devons veiller à ce que vous puissiez tous venir y vivre dans des logements abordables. Il manque actuellement 10 000 kots étudiants à Bruxelles. Nous avons un besoin urgent de créer davantage de kots étudiants, et nous voulons donc nous assurer qu'ils soient sûrs en matière d’incendie et de bonne qualité. Nous nous en assurerons en créant un label kot, avec des règles claires que le propriétaire d'une chambre d'étudiant doit respecter. Pas de marchands de sommeil sur le dos de nos étudiants.

Afin de garder une vue d'ensemble, nous mettrons en place une plate-forme régionale en ligne où toutes les informations seront répertoriées et où les kots pourront être trouvées rapidement et facilement, y compris ceux des universités et des établissements d'enseignement supérieur.

Nous voulons que vous puissiez profiter de la ville sous toutes ses facettes. En présentant votre carte d'étudiant, vous bénéficierez d'avantages financiers supplémentaires qui vous permettront d'assister à des expositions, à des spectacles culturels, à des séances de cinéma et à d'autres événements dans la ville.

Nous encouragerons les écoles supérieures et les universités à ne pas devenir des lieux renfermés sur eux-mêmes et à impliquer leurs étudiants dans la vie bruxelloise, notamment en ouvrant leurs infrastructures, mais aussi en coopérant avec les associations socioculturelles.

Malheureusement, la réalité à Bruxelles est qu'un quart des jeunes Bruxellois sont demandeurs d'emploi. Lorsque vous commencez à chercher votre premier emploi, et surtout lorsque vous rencontrez des difficultés dans ce processus, nous veillerons à ce que personne ne soit laissé de côté. Actiris, le service public pour les demandeurs d'emploi et les employeurs de la Région bruxelloise, doit adopter une approche ciblée face au chômage des jeunes en proposant un accompagnement individualisé. Nous veillerons à ce qu'Actiris vous comprenne vraiment en vous invitant à des panels où un feed-back est donné sur ses méthodes de travail. De cette manière, Actiris pourra mieux comprendre ce que vous avez vécu pendant votre recherche d'emploi.

Ceux qui n'ont pas trouvé d'emploi après 2 ans pourront bénéficier d’un emploi de base. Nous veillerons à ce que vous soyez pris en charge et à ce que chacun ait de réelles opportunités. L'emploi de base est un emploi à part entière, bien rémunéré, dans un domaine spécifique où il existe des besoins locaux. Il s'agit, par exemple, de l'aide apportée dans les écoles ou les établissements de soins. Une bonne action en appelle une autre, bien entendu. Nous devons récompenser ceux qui travaillent. Mais ceux qui refusent un emploi de base perdront leurs allocations.

Dans une ville cosmopolite comme Bruxelles, on vit au quotidien, à l'école et dans la rue, avec des personnes d'origines, de nationalités et de croyances différentes. Nous partons donc du principe que la neutralité réside dans ce que l'on fait, et non dans ce que l'on porte. À Londres, on voit aussi des agents qui portent un foulard ou un turban. Le port de symboles religieux devrait être autorisé pour les fonctionnaires, les enseignants, les éboueurs, les policiers, etc. Combien de jeunes musulmanes obtiennent un diplôme d'enseignante, mais ne trouvent pas d'emploi par la suite, ou en refusent un, parce qu'elles portent un foulard ? Notre enseignement a besoin de tout le monde.

En même temps, nous devons adopter des mesures contre le prosélytisme à l'école ou sur le lieu de travail. Vous êtes totalement libre de choisir votre religion et tout le monde doit respecter cela. Mais d'un autre côté, on ne peut pas forcer ou imposer sa propre foi à quiconque.

Impossible de faire les bons choix tous les jours. Pour certains d'entre vous, les mauvais choix sont plus lourds de conséquences que pour d'autres. Nous sommes conscients que chacun d'entre nous peut se retrouver sur la mauvaise pente. Mais qu'une chose soit claire : nous n’abandonnerons personne pour autant. Chaque fois qu'un jeune se voit confronté à la justice, nous lui devons avant tout lui proposer un accompagnement. Nous devons avoir une approche positive, afin que chacun puisse se recentrer sur l'essentiel : les études, puis une belle carrière professionnelle avec un bon emploi.

Faire un mauvais choix est bien sûr une chose, mais parfois certaines limites sont franchies. Lorsqu’une peine a été purgée, nous préconisons des « maisons passerelles » de réinsertion. Il s'agit de maisons de détention à petite échelle et ancrées dans les quartiers, qui s'adressent spécifiquement à un groupe cible plus jeune. Il n'y a pas encore de maisons passerelles à Bruxelles, mais cela nous semble être une bonne idée. Les jeunes sont ensuite accompagnés dans un logement après leur libération, pour qu’ils puissent plus facilement trouver leur place et de ne pas se retrouver à la rue lors de leur retour dans la société.

Quiconque a déjà vécu un été à Bruxelles sait que l'on peut littéralement sentir la chaleur rayonner des pavés. Où peut-on aller ? Nulle part.

Les étés à Bruxelles sont de plus en plus chauds et il n'y a tout simplement pas d'alternative. Pool is Cool fait de son mieux avec sa piscine extérieure Flow, mais il est temps d'avoir plus de piscines. Ne serait-ce pas génial d'avoir plus d'endroits où l'on peut nager en plein air, comme dans le canal, par exemple ? Vooruit.brussels veut deux nouvelles piscines en plein air d’ici 2030. Une première sur le site des Abattoirs et une autre à côté du quai Béco sur le canal. Et ce n'est pas tout. Pour faire face aux étés caniculaires, nous voulons aussi installer des bassins de natation dans les parcs bruxellois, partout où c'est possible. Fini de souffler et de transpirer dans une ville trop chaude.

En outre, pour rendre la ville encore plus fraîche, il n'y a qu'une solution : moins de béton et plus d'herbe et d'arbres. Partout où c'est possible, nous devons planter des arbres supplémentaires, pour que vous puissiez aussi trouver un peu d'ombre. Sur les grands sites (industriels) où il n'y a rien, nous créerons de nouveaux espaces verts, des étangs et des parcs. De cette manière, nous assurons un air sain et un peu de fraîcheur.

Les artistes, les musiciens, les DJ, les designers et tous les autres créatifs font de Bruxelles une ville où il y a toujours quelque chose à faire. Et nous voulons que cela reste ainsi, car nous voulons que vous découvriez quelque chose de nouveau et que vous soyez surpris chaque jour. Avec nos secrétaires d'État Pascal Smet et Ans Persoons, nous avons créé plus de 200 nouveaux ateliers d'artistes au cours des cinq dernières années. Nous célébrons votre créativité.

Lorsque vous souhaitez présenter et exposer votre propre travail ou vos créations dans notre ville, vous avez évidemment besoin d’un lieu approprié. Il y a une solution très simple à cela, car dans des quartiers comme Dansaert, il y a beaucoup de vitrines et de locaux commerciaux qui sont vides. Nous obligerons les propriétaires à les ouvrir pour que vous puissiez y organiser des pop-ups à bas prix. Nous veillons à ce que les vitrines vides soient occupées par les esprits créatifs de Bruxelles.

Le graffiti est une façon de s'exprimer, comme en témoignent les nombreux tags dans la ville. C'est pourquoi nous avons besoin d'une politique centrale en matière de graffitis. Les tags illégaux continueront d'être enlevés, mais nous voulons vous proposer des lieux et des murs où le graffiti est autorisé. Les bâtiments publics et les particuliers peuvent proposer des zones où les graffitis sont autorisés.

Dès votre plus jeune âge, avez-vous senti que le chemin de l'école n'était pas fait pour vous et que vous vouliez être plus créatif ? Nous comprenons tout à fait cela. Nous ne devons pas tous viser un emploi de bureau. Nous voulons que vous puissiez vous exprimer pleinement et être la meilleure version de vous-même. C'est pourquoi nous nous engageons à faire de l'enseignement artistique secondaire à temps plein un troisième choix d'études à part entière. En outre, nous veillons déjà à ce que votre talent créatif puisse compter sur le soutien de la « debuutsubsidie » de la Commission communautaire flamande. Nous voulons poursuivre cet investissement.

La slow fashion doit l'emporter sur la fast fashion à Bruxelles. Nous donnons de la place aux jeunes créateurs qui fabriquent des vêtements durables et qui accordent la priorité à la réutilisation dans leurs créations. Vous aimez les magasins de seconde main et c'est plus que logique. Ces boutiques ne doivent pas disparaître et font partie de votre identité unique. En fait, nous voulons vous encourager à être encore plus attentifs non seulement aux vêtements, mais aussi aux meubles, aux vélos, aux appareils électriques et à d'autres produits.

Nous mettons l'accent sur les « ateliers de réparation » où vous pouvez apprendre auprès d'experts comment réparer vos propres objets ou faire connaissance avec des réparateurs locaux. Votre voisin peut ainsi devenir votre premier point de contact. Non seulement lorsque vous n'avez plus d’œufs, mais aussi lorsque votre machine à café cesse soudainement de fonctionner.

Dans une ville où le vélo se développe, nous veillerons également à ce que le vélo partagé de Villo disparaisse au profit d'un nouveau vélo partagé de la STIB. Un vélo entièrement électrique à utiliser avec un abonnement STIB. Pour ceux qui souhaitent conserver leur propre vélo, et pour qu'il reste abordable, nous les encouragerons à nouveau à l'entretenir eux-mêmes via des ateliers de réparation locaux.

Grandir avec un animal de compagnie est peut-être moins évident en ville, mais pour nous, chaque animal et chaque vie comptent. Cela fait mal quand on voit quelqu'un battre son chien, un chaton abandonné qui mendie de la nourriture ou une cage avec un oiseau tristement laissée sur un balcon sous la pluie. Vooruit.brussels souhaite avant tout créer un corps de police pour animaux à Bruxelles. Il agirait contre la maltraitance des animaux dans toute la région, car chaque animal a droit à une existence digne.

L'arrivée d'un chat ou d'un chien dans votre foyer ne pose aucun problème, à condition que vous ne lanciez pas un programme d'élevage visant à vendre des chatons et des chiots et à en tirer profit. Vous serez toujours tenu de stériliser et d'enregistrer un chat en tant que propriétaire. Pour les propriétaires de chiens, nous mettons à leur disposition des endroits conviviaux, tels que des zones sans laisse.

Bien qu'à Bruxelles on ait beaucoup de voisins et souvent beaucoup d'amis, il n'est pas toujours évident de trouver quelqu'un pour garder son animal de compagnie pendant quelques jours lorsqu'on est en voyage. Vooruit.brussel veut créer des abris supplémentaires pour les petits animaux de compagnie, en ville et en périphérie de Bruxelles.

Il faut pouvoir assumer notre histoire. Le gouvernement bruxellois s'est mis autour de la table avec la communauté congolaise et a déjà approuvé un premier plan d'action de décolonisation. Nous continuerons à le mettre en œuvre. Nous sommes encore confrontés chaque jour à notre passé colonial. Une chose est sûre, nous ne pouvons pas fermer les yeux sur ce qui s'est passé.

Dans la mesure du possible, nous envisageons de retirer les statues et les références à la colonisation de nos rues, de nos parcs et de nos places. Bien sûr, on ne peut pas tout enlever d'un coup, c'est pourquoi nous devons fournir des explications et des interprétations supplémentaires dans certains cas. Ou encore, nous laisserons des artistes habiller différemment une vieille statue pour qu'elle soit aussi une critique de ce passé horrible.

Nous voulons que vous soyez plus confrontés au passé colonial aujourd'hui. Vous devez pouvoir écrire votre propre avenir et trouver vos propres idées pour, par exemple, une nouvelle statue dans laquelle vous vous reconnaissez.