Quel est le problème?
Notre ville a beaucoup progressé ces 20 dernières années, dans bien des domaines. Mais quelque chose cloche depuis quelque temps. Des choses simples semblent être devenues impossibles : trouver un logement abordable, se déplacer en ville librement et en sécurité... Nous sommes à un tournant.
La population bruxelloise change constamment. D'une part, il y a beaucoup de jeunes à Bruxelles. D'autre part, il y a beaucoup de personnes âgées. Pour tous ces gens, Bruxelles doit être une maison.
Comment penser le quartier ? Comment rendre les transports publics accessibles, aménager des espaces verts dans le quartier, où prévoir les écoles, les commerces et les crèches ? Quelles sont les solutions si votre logement devient trop grand ou si vous ne pouvez plus vivre de manière autonome ?
Pas facile de répondre à ces questions. Rendre une ville agréable pour tous les âges demande de la réflexion et de l'action. Sur plusieurs fronts. 2024 devra être l'année où nous passons à la vitesse supérieure. Et nous attaquer aux problèmes. Nous ne laisserons personne de côté.
Les propositions de Vooruit.brussels
Une ville pour tou·te·s, pas pour quelques privilégiés. À taille humaine. Une ville où jeunes et moins jeunes cohabitent harmonieusement et où toutes les générations s’épanouissent. Vooruit.brussels porte une approche globale.
Concrètement
- Il faut une offre plus large de formes de logement flexible comme les sénioreries ou flats-services abordables, les projets d’habitat intergénérationnel, l’habitat kangourou, les centres de soins de jour.
- Il faut concevoir des espaces publics « adaptés aux personnes âgées » : meilleur éclairage public, trottoirs et passages pour piétons sécurisés.
- Au lieu d'infrastructures désordonnées, il faut des lieux de détente spacieux et inclusifs sous toutes les formes : clairs, dégagés et conviviaux pour tou·te·s.
- Il faut un contrôle plus strict du bon stationnement des trottinettes.
- Les bâtiments publics et véhicules des transports publics doivent être adaptés aux personnes à mobilité réduite. Les chauffeurs de bus ne devraient pouvoir démarrer qu’une fois que les voyageurs à mobilité réduite sont bien installés.
- Les six zones de police doivent être fusionnées en une seule qui sera présidée par le Ministre-Président, il faut une police locale proche des citoyens pour une meilleure sécurité.
- Il faut investir dans des soins de proximité et assurer une bonne coopération entre les guichets sociaux des CPAS, les centres de santé de quartier, les maisons de quartier et les services locaux.
- Mais aussi une coordination des demandes d'aide visant l’entraide des différentes générations du quartier : courses, baby-sitting, offrir de l’espace d'étude pour les étudiants...
- La facture de base des maisons de repos ne peut plus dépasser la pension minimum. Il faut instaurer un maximum à facturer.
- Les guichets électroniques (administrations communales, banques) sont un complément efficace à l’échange entre personne mais ils ne pourront jamais s’y substituer entièrement. Nous devons garantir une alternative physique.
- Il faut désigner un commissaire aux droits des personnes âgées - comparable au commissaire aux droits des enfants - qui veillera au respect des droits des séniors. Parce qu’ils ne sont pas toujours en mesure de faire valoir leurs droits.
Vieux, oui, mais pas hors-jeu ! Il faut tenir compte des jeunes comme des moins jeunes en concevant la politique urbaine. S’ils sont impliqués, le reste suivra. – Jos Bertrand
Une conviction qui a fait la différence
- Le tournant pour passer d’une ville pour les voitures à une ville à taille humaine, avec plus d’espace pour la mobilité douce, a été engagé par Pascal Smet.
- Le nouveau Règlement régional d’urbanisme (2024) d’Ans Persoons définit les règles pour un aménagement urbain de qualité, avec davantage d’arbres dans les rues, des rénovations de qualité, des logements abordables, des trottoirs et pistes cyclables plus larges.
- Els Rochette a donné le coup d’envoi des « RVG on Tour » (2023) avec le thème « Vieillir dans la ville ». RVG on Tour est un parcours citoyen participatif qui permet aux députés de mettre le nez dehors (et sortir du Parlement) pour discuter avec des séniors. Pour ne pas faire la politique sans tenir compte des gens.